
DJENINA HAGENBURGER
Née à Paris, en 1974, ma première grande passion a été la danse Flamenco. Danseuse dans la compagnie « Andanzas » de Raquel Gomez, j’ai adoré ce monde très à part, à contre-temps même, juste à la marge, et qui faisait écho à ce que je suis et me permettait de dire, avec la beauté rigoureuse et sans concession du Flamenco, à quel point j’étais là, animée des sentiments les plus profonds.
En 2007 et après avoir arrêté la danse, c’est avec la même frénésie et le même absolu que je me suis donnée à corps perdu, à la peinture.
Dans mes travaux, j’aborde le thème de l’identité que je questionne. Loin de moi, l’idée d’une identité figée et mortifère qui ne mène nulle part qu’au rejet et à l’anéantissement de tout ce qui ne lui correspond pas. Au contraire, j’explore le mouvement continu qui m’anime et les frontières entre l’extérieur et l’intérieur tendent à disparaître.